De la torture au plaisir ....
un peu d'hommes , à la demande du public féminin
La Poésie du Dragon
De la torture au plaisir ....
un peu d'hommes , à la demande du public féminin
Jadis , avec Pierre et Gladys , on les voyait passer en robe blanche . Au ruisseau qui drainait nos rêves vers un écrin de joie , nous suivions la trace des fées , c'etait au mois de mai .
Vole , blonde tête folle , on les voyait quitter leurs robes blanches . Un torrent de cheveux dorés lechait nos yeux de soie , nous étions sur la trace des fées , c'etait au mois de mai .
J'étais le prince sans carrosse , ma muse pleurait aux étoiles , puis je redevins le chien .
Jadis , cachés sous les fleurs de lys , on les voyait flâner en robe blanche . Au pays ou la bise enlace les joncs aux milles pleurs , nous suivions la trace des fées , c'était au mois de mai .
Vole , vole , blonde nymphe folle , on les entendait rire en robe blanche , et le gazon du parc s'imbibait a nos pieds d'enfant , nous étions sur la trace des fées , c'était au mois de mai .
Texte C. Descamps , un ami du pays ou la bise enlace les joncs ...
Assis au bord de la fontaine , au lointain j'aperçu Pharaon , le chien courait a perdre haleine , les cailloux fuyaient sous ses bonds .
Le conte priait au presbitère , les écuyers vantaient fausses prouesses , soudain le silence envahit la terre , quand s'approcha belle chasseresse .
Jour après jour , elle se voulait plus belle . Jour après jour , panthère ou tourterelle .
Puis elle fit siffler la cravache , sonne ma trompe , vas t'en racler les bois , je sais ou le gibier se cache , Damoiselle veut affiner sa proie .
Jour après jour elle devint plus cruelle , jour après jour , panthère ou tourterelle .
Bien loin , tres loin de la fontaine , je vis disparaitre Pharaon , plus de chasseresse au domaine , mais un chevreuil blanc dessine l'horizon .
Texte d'un ami du pays ou la bise enlace les joncs . Illustré par Luis Royo .
J'avancais peniblement a travers cette fournaise , desert de lave ou subsistait , ca et la , quelques plateaux rocheux qui resistaient a l'assaut perpetuel des flammes . Le vent brulant agacait
mes naseaux et je distinguais avec peine ou je mettais mes griffes car d'epaisses nappes de souffre orangees enveloppaient les rares reliefs . De temps a autre , une enorme boule gazeuse crevait
la surface de cette mer en ebullition en faisant un enorme " sploutch " vulgaire . Comme si des demons achevaient leur putrefaction et se consumaient lentement sous cette gelee de chairs cuites
.
Soudain , je l'apercu ... un frisson secoua mes ecailles qui emirent un son metallique , je cru d'abord a une hallucination due au retour d'effet du methanol , cela arrive parfois quand on en abuse !! Mais elle etait bien la , ange malefique , a me regarder , me toiser presque . Dans son regard en effet , je ne lisait ni crainte ni etonnement , comme si elle se doutait de notre rencontre , comme si elle avait toujours su ....
( Diana of Bitru - album Sketch , Luis Royo )
J'offre cette toile a une amie qui se reconnaitra sans doute ...